Publié dans Editorial

Pour l'éternité ! 

Publié le lundi, 19 décembre 2022

Messi bat Mbappé. Les « deux frères » du PSG s'entretuent. L'aîné, le fin technicien, brise le rêve de son cadet, le génie. Les deux brillants attaquants d'un même club s'éliminent. Un doublé pour le jeune doué français, l'éternité pour l'argentin ? Et ça a été pour Lionel Messi ! 

Ce fut la finale que tous les inconditionnels du ballon rond auraient rêvé. La France et l'Argentine remplissaient à merveille leur contrat en leur qualité de meilleure formation footballistique à l'échelle mondiale. Un match à la hauteur des attentes des amoureux du football, le sport-roi, de la Planète.

La France de Mbappé s'incline devant l'Argentine de Messi par 3+2 buts à 3+4 buts. Arrivé en fin de carrière en mondiale, Lionel Messi, 35 ans, entre dans l'Histoire du foot argentin même au-delà, pour le foot mondial. Il marquera à jamais le sport roi avec un palmarès éloquent : vainqueur de la Coupe du monde, de la Copa America, médaillé d'or aux J.O, 4 ligues des Champions UEFA, 10 liga, 1 ligue 1 et 7 ballons d'or. Excusez du peu.  Pour certains, il marche pour l'éternité et rejoint de son vivant les étoiles aux côtés d'un certain Diego Armando Maradona, son idole d'ailleurs. En effet, des observateurs illuminés croient que Messi est la réincarnation de Maradona ! Ainsi donc, l'Argentine est la championne du monde football, de cette manière l'Albiceleste goûte la saveur exquise d'une « Troisième étoile ». Evidemment, c'est la liesse populaire gigantesque au pays de Maradona !

La France pour sa part, une défaite amère pour Mbappé et ses coéquipiers. Le capitaine des Bleus se caressait vivement dès le début de ce Mundial Qatar Cup 22 à Doha, le rêve d'un doublé mondialement s'entend mais aussi d'un triplé (1998, 2018 ) ou une « Troisième étoile ». Mais, en vain !

Le rideau est tombé sur la 22ème édition de la Coupe du Monde à Doha (Qatar) du 4 au 18 décembre. En dépit des critiques acerbes voire plus, Qatar n'a pas déçu ! Au contraire, il a eu le mérite de faire admettre la pluralité culturelle. Il s'agit d'une grande première dans la mesure où les phases finales du Mundial, qui se passaient jusque-là dans les pays latino-américains, du vieux continent, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique du Nord, ont eu lieu dans un pays arabe.

Qatar a dû imposer le respect de ses valeurs morales, culturelles et religieuses. Des restrictions provoquant de vives réticences de certaines Fédérations des pays européens ou américains évoluant dans des pratiques libérales. Entre autres, les sympathisants des  LBGT n'ont pas eu le droit de fouler le sol qatari. Une discipline morale et religieuse à laquelle le monde arabe ne plaisante guère. Les joueurs européens surtout allemands n'ont pas digéré le respect strict de telles consignes mais au final, ils finirent par obtempérer.

Les velléités de corruption depuis l'octroi de l'organisation des jeux à l'émirat du Qatar en 2010 créaient des vagues de contestation mais l'instance dirigeante de la FIFA n'a jamais voulu fléchir. De même, les critiques relatives aux manquements répétés des droits humains durant les travaux sur les chantiers de constructions des stades pleuvaient à grosses gouttes. Cependant, le président Infantino faisait preuve jusqu'au bout d'inflexibilité. L'éclatement d'une vague de corruption au sein du Parlement européen éclaboussant certaines eurodéputées aggrave la situation.

L'organisation sans-faute voire impeccable du déroulement des jeux sauve malgré tout l'honneur du Qatar, pays organisateur du Mundial Cup 2022. 

L'Albiceleste accède royalement dans la légende du football mondial.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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